« François Hollande : toujours des paroles… mais aucune audace »

« François Hollande : toujours des paroles… mais aucune audace »

François Hollande a voulu profiter du 14 juillet pour se livrer à un exercice d’autosatisfaction proprement stupéfiant sur sa politique économique. Où avez vous fait preuve d’audace, M. le Président ? En commençant à baisser les impôts que vous avez vous même augmentés, en renonçant à reformer le contrat de travail, en ne conduisant aucune réforme des retraites, ni de l’assurance chômage, en refusant de transférer massivement le coût de notre système social vers la consommation plutôt que vers le travail, ou encore en nivelant le collège par le bas ? M. Hollande annonce vouloir réformer jusqu’au bout mais n’annonce pas la moindre idée de réforme pour les deux ans à venir. Il affirme que la croissance est de retour mais qui la voit, qui en bénéficie ? Il prétend ne pas penser à 2017, alors que tout montre depuis 6 mois qu’il est plus en campagne qu’en fonction, ce qui paralyse la France au moment où il faudrait passer la marche avant. François Hollande n’est plus ni l’architecte dont la France a besoin ni même le chef de chantier. La politique menée mois après mois freine tous les espoirs de reprise économique puisque les perspectives de croissance françaises restent à la traîne au sein de la zone euro. Au point que François Hollande qui ne parlait que d’emploi il y a un an, est passé très vite aujourd’hui sur la question du chômage alors qu’il la considère comme le socle de sa future candidature. Seul point positif, tirant les leçons des crises de la zone euro, il reprend enfin les propositions de l’UDI sur la nécessité d’un Gouvernement économique et d’un...
« Il est temps que la Grèce quitte la zone euro et fasse faillite. » – Tribune dans L’Express

« Il est temps que la Grèce quitte la zone euro et fasse faillite. » – Tribune dans L’Express

Dans une tribune pour L’Express, Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy et président de l’UDI, invite la Grèce comme ses créanciers à « reprendre leurs esprits ». Un Grexit est l’une des mesures qu’il propose pour sortir de la crise. Le 12 juin dernier, j’ai affirmé qu’il était temps d’organiser la sortie de la Grèce de la zone euro. Il n’était pas encore question, ce jour-là, du référendum par lequel les Grecs viennent de dire « non » aux exigences de leurs créanciers. Intervenu depuis lors, ce verdict des urnes confirme un divorce de fait, qu’il s’agit simplement d’assumer dans l’intérêt des deux parties. Grecs et créanciers épuisés D’un côté, les créanciers de la Grèce en ont assez de remplir le tonneau des Danaïdes. Il ne s’agit pas seulement de la « troïka » composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne, et du Fonds monétaire international. Derrière eux, la vaste majorité des habitants des pays d’Europe en ont eux-mêmes assez. Ils sont légitimement ulcérés de devoir éponger sans cesse les dettes de ce pays après avoir découvert qu’y ont régné le travail au noir massivement développé, les comportements de fraude de tous ordres, l’évasion fiscale systématisée des élites et des plus riches, le maquillage des comptes publics, et le clientélisme dans les abus d’aides européennes au développement. De l’autre côté, les Grecs sont épuisés à force d’avoir subi des coupes sombres et des saignées qui, au demeurant, ont beaucoup plus rudement frappé les foyers étant déjà très fragiles. Les plans d’austérité étaient justifiés, mais bien trop tardifs pour rattraper une situation déjà irrattrapable: ils n’ont donc qu’aggravé les choses. Les salaires ont chuté...
« Le référendum grec n’engage pas la France. »

« Le référendum grec n’engage pas la France. »

« Selon l’ensemble des estimations, il semble que le non l’ait emporté en Grèce. Ce vote est naturellement légitime, il a des conséquences dont la première est que la présence de la Grèce dans la zone euro n’est, à terme, plus praticable. Comme je l’ai suggéré il y a déjà plusieurs mois, il faut procéder à une sortie organisée de la Grèce de la zone euro. Ce vote grec engage les grecs et leur gouvernement, il ne saurait engager les Français ni leur gouvernement, pas plus que les 18 pays membres de la zone euro. Ce referendum ne peut pas valoir injonction pour les peuples européens de continuer à payer pour l’Etat grec qui se refuse obstinément à procéder aux reformes qui seules peuvent assurer sa stabilité. Monsieur François Hollande n’a en aucun cas un mandat pour aggraver la situation budgétaire de la France et endetter les Français pour les 20 ans qui viennent. Je demande solennellement que tout nouveau plan d’aide à la Grèce soit soumis à un vote préalable des deux chambres du parlement...