Appel au Président de la République : ne laissons pas nos alliés kurdes se faire massacrer en Syrie

Appel au Président de la République : ne laissons pas nos alliés kurdes se faire massacrer en Syrie

Nous, parlementaires de différents groupes politiques, lançons un appel au Président de la République et au Gouvernement pour qu’ils renforcent le soutien de la France aux forces kurdes de Syrie et leurs alliés non kurdes au sein des FDS (Forces Démocratiques Syriennes). Ces forces ont été les principaux artisans de la reconquête des territoires sur lesquels l’État Islamique avait imposé ses lois, et depuis lesquels il fomentait les attentats qui ont notamment endeuillé Paris. Le soutien de la France à ces forces kurdes ne relève donc pas simplement d’un devoir éthique, mais va dans le sens de notre sécurité. La France ne doit pas lâcher ses meilleurs et plus fidèles alliés sur le terrain. L’annonce récente par Donald Trump de retirer les forces armées des États-Unis de la zone a brutalement accru la menace pesant sur les forces kurdes, menacées par la politique du Président turc Recep Tayyip Erdogan. Si le peuple turc est un peuple ami, les dérives nationalistes, dictatoriales et intégristes du gouvernement actuel laissent craindre le pire. Le Président Erdogan a ainsi promis la destruction des forces kurdes et annonce depuis plusieurs semaines une offensive des forces armées turques au Rojava, région à majorité kurde de Syrie, alors qu’il a déjà annexé le canton syrien d’Afrin en janvier 2018. Une telle perspective serait catastrophique pour toute la région. Une attaque de l’armée turque contre les Kurdes de Syrie permettrait à court terme au groupe État Islamique, affaibli mais non vaincu, de regagner en puissance. Elle mettrait également gravement en danger le projet politique fédéral, pluraliste, féministe, écologique, non-ethnique et non confessionnel mis en œuvre au Rojava....
L’année 2019 nous appelle à reconstruire un pacte républicain et à définir une nouvelle Europe.

L’année 2019 nous appelle à reconstruire un pacte républicain et à définir une nouvelle Europe.

Chers concitoyens, français et européens vivant en France, Après la fin d’année agitée, bousculée et même dramatique que nous venons de traverser, nous nous interrogeons tous sur ce que l’année 2019 nous réserve, à la fois pour chacun d’entre nous, pour nos familles et pour notre Nation. La crise sociale que nous avons vécue est un révélateur du trouble de notre peuple qui s’interroge sur son identité démocratique, sur le respect de ses valeurs notamment celle du travail, et sur la répartition équitable des efforts et des richesses que nous produisons. En somme, notre pays se demande comment nous faisons encore Nation ensemble. Nous avons toujours été un pays qui a du mal à se réunir, sauf dans de grands moments comme quand nous gagnons la Coupe du Monde ou lorsque nous sommes victimes d’attentats terroristes. Et nous sommes sûrement, à l’aube de cette nouvelle année, dans un de ces grands moments, un moment où nous devons réécrire un nouveau pacte Républicain entre nous, en évitant ce qui blesse, ce qui choque, ce qui divise. Un pacte qui libère les énergies mais qui fasse une place équitable à chacun, un pacte qui ne laisse de côté ni les banlieues ni nos campagnes, un pacte qui s’inscrive résolument dans une nouvelle Europe, différente parce que capable de défendre ensemble nos Nations pour ne pas subir le reste du monde. Chacun d’entre nous doit participer à écrire ce nouveau pacte Républicain. Cette année 2019 sera bien sûr marquée par les élections Européennes. Et je veux vous dire ici que faire Nation ensemble n’a rien de contradictoire avec la volonté de faire l’Europe ensemble. Au contraire, les deux sont indispensables pour reconstruire une France forte au moment où M. Trump rêve de la fin de...
Nous allons porter notre étendard européen !

Nous allons porter notre étendard européen !

Discours de Jean-Christophe Lagarde Paris, le 15 décembre 2018 Mes chers Amis,  Je veux avant tout vous remercier d’être venus si nombreux pour notre Congrès Extraordinaire malgré les temps troublés que nous traversons, malgré les difficultés d’accès à Paris pour vous qui venez de tous les coins de France. Je veux remercier notre ami André SANTINI de nous accueillir avec sa fidélité jamais démentie pour nos combats, remercier nos parlementaires d’être venus en nombre alors que je sais leurs obligations, remercier nos Maires, nos élus locaux qui se sont arrachés à leurs obligations locales, nombreuses en ces périodes de fêtes, et vous militants qui avez permis de reconstruire notre famille politique au cours de cette année 2018 afin qu’elle soit prête à repartir au combat pour nos idées. Remercier enfin nos équipes du siège pour le travail remarquable qu’elles accomplissent tant au quotidien pour faire revivre des débats de fonds et structurer nos fédérations que pour avoir réussi nos trois grandes mobilisations de cette année, le Congrès en Février, notre Université d’Eté et notre Congrès de ce jour. Ils sont peu nombreux mais, nos difficultés financières étant désormais derrière nous, ils seront rapidement renforcés dés ce début d’année. Je le disais, nous vivons une période troublée, où nos compatriotes ont perdu nombre de repères après 40 ans de gestion alternée de la Droite et du PS qui ont débouché sur un échec et l’élection d’un jeune Président qui promettait un nouveau monde mais qui a trahi cet espoir, qui l’a transformé en réminiscence de l’ancien monde, jusqu’à la caricature. La révolte des français que nous vivons vient de loin,...
Lettre ouverte au Président de l’Assemblée nationale

Lettre ouverte au Président de l’Assemblée nationale

Lettre ouverte de Jean-Christophe Lagarde Paris, le 21 juillet 2018 Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Depuis 72 heures, l’affaire Benalla représente l’un des plus graves scandales de la Vème République. Depuis 72 heures, l’Assemblée nationale est paralysée au moment où le pouvoir exécutif est en difficulté. Par le combat dans l’hémicycle, les oppositions dont nous sommes, ont obtenu que soit créée une commission d’enquête parlementaire. C’était notre devoir pour exercer le pouvoir de contrôle que la Constitution nous confère. Par le même combat, nous avons obtenu samedi que la majorité finisse par accepter que les auditions et les débats de la commission soient publics et non pas secrets. C’est notre devoir pour garantir aux Français que toute la lumière, la transparence et la vérité leur sera faite sur les responsabilités et les conséquences qu’il faut en tirer. Depuis samedi matin, notre Groupe UDI-Agir et Indépendants considère que l’Assemblée nationale aurait dû reprendre ses travaux pour réviser la Constitution et pour réellement renforcer les pouvoirs du Parlement. Car il est indéniable que cette crise puise sa source dans le déséquilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Nous avons, de par notre Constitution, le Président le plus puissant de toutes les démocraties occidentales. Nous avons aussi, hélas, le Parlement le plus faible de tous les régimes comparables. Résultat, contrairement aux attentes des Français, nous sommes le pays qui s’est le moins réformé dans le monde occidental au cours de ces 40 dernières années. Comme le disait Montesquieu, « C’est une expérience éternelle que tout homme (ou régime) qui a du pouvoir est porté à en abuser » (confère M. Benalla). « Il...