27 mai 2015 | Médias |
Alors qu’un accord entre l’UDI et l’UMP commence à se dessiner en Île-de-France, Jean-Christophe Lagarde répète qu’un accord sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire et Normandie est indispensable à une alliance dans les 13 régions de métropole. Paris Match. Etes-vous parvenu à un accord avec Nicolas Sarkozy dans la perspective des régionales de décembre prochain ? Jean-Christophe Lagarde. Nous avons déjeuné ensemble pour engager les discussions. Faute d’accord, nous restons en contact. Notre position est simple. L’UDI doit mener le combat là où elle a les meilleurs candidats, ce qui est le cas avec François Sauvadet en Bourgogne-Franche-Comté, Philippe Vigier pour le Centre-Val-de-Loire et Hervé Morin pour la Normandie. Ces trois régions sont indispensables pour envisager un accord global. Je mets en garde les entourages qui font courir des rumeurs infondées car ils rendent une solution plus hypothétique. Vos discussions vont-elles aboutir ? Si nous devions y parvenir, autant le faire rapidement. Mais manifestement, il faut un peu de temps à l’UMP pour être convaincue que l’opposition ne gagnera que si elle assume sa diversité et additionne ses différences. Si sa culture reste celle de l’hégémonisme, comme entre 2002 et 2012, nous connaîtrons à nouveau la défaite. L’opposition doit trouver un nouvel équilibre respectueux de toutes les sensibilités. Poussez-vous Chantal Jouanno, votre tête de liste en Ile-de-France, à faire alliance dès le premier tour avec la candidate UMP Valérie Pécresse? Absolument faux. Valérie Pécresse est une bonne candidate; Chantal Jouanno une élue responsable. Toutes les deux s’entendent bien et sont déjà prêtes à un accord au second tour. La candidature de Claude Bartolone change la donne. Ce tour de passe-passe va-t-il faire oublier les 17 ans de pouvoir et le bilan désastreux de Jean-Paul Huchon? Les sondages indiquent que la droite et centre peuvent emporter cette région. Nous devrons saisir notre chance. Est-ce exact que vous refusez à Chantal Jouanno la caution de l’UDI...
25 mai 2015 | Médias |
Atlantico : L’ensemble des leaders de la droite ont demandé le retrait de la réforme des collèges. Y êtes-vous aussi favorable ? Estimez-vous que ce soit possible ? Jean-Christophe Lagarde : Nous souhaitons le retrait de cette réforme que le Gouvernement essaye d’imposer au forceps contre l’avis des enseignants, des parents d’élèves, de nombreux intellectuels et de responsables politique de droite, du centre et de gauche.C’est une démarche absurde car une bonne réforme de l’Éducation Nationale nécessite un minimum de consensus. En effet, il lui faut du temps et traverser les échéances politiques pour produire des effets. Or, si M. Valls persiste dans ce coup de force, il faudra abroger cette réforme si les français choisissent l’alternance en 2017. Car sur le fond, le raisonnement du PS est contre la promotion du mérite républicain à laquelle nous sommes attachés et n’aidera en rien les élèves en difficultés. Supprimer le droit d’apprendre le latin et le grec à 20% d’élèves les privera de connaître les racines de notre langue et de notre culture, sans pour autant permettre aux 20% d’élèves qui entrent en 6ème sans maîtriser la lecture et l’écriture de rattraper leur retard. C’est une réforme qui retire des atouts à ceux qui peuvent en avoir sans en donner plus à ceux qui en manquent ! C’est la même chose pour la suppression des classes bi-langues. En fait, faute de savoir comment faire pour que les élèves en difficulté s’en sortent, le Gouvernement fait le choix d’abaisser le niveau des meilleurs pour que l’écart soit moins grand. En quoi cela aide-t-il les plus faibles ? Cela ne fait que pénaliser ceux qui pouvaient mieux réussir… Selon vous la bataille doit-elle...
19 mai 2015 | Médias |
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