8 juin 2015 | Médias |
Avez-vous enfin conclu un accord avec Nicolas Sarkozy sur les régionales ? Non. Aujourd’hui, les conditions d‘un accord ne sont pas réunies. L’UDI dit les choses très clairement depuis le début : il y a trois régions où nos candidats sont les mieux à même de l’emporter : la Bourgogne-Franche Comté avec François Sauvadet, le Centre-Val de Loire avec Philippe Vigier et la Normandie avec Hervé Morin. C’est une demande raisonnable au regard des poids politiques des uns et des autres, mais « les Républicains » manifestement ne sont pas désireux aujourd’hui, ou pas en capacité je ne sais pas, d’accepter ces demandes. Or, pour nous elles sont incontournables. Nous sommes dans une situation où, dans les dix jours qui viennent, si nous n’avons pas trouvé de solution, nous n’aurons pas de liste commune dans un certain nombre de régions. Ne serait-ce que pour des raisons techniques : les candidats en lice font campagne, dépensent de l’argent et à un moment donné nous ne pourrons plus fusionner les listes. Il y a entre trois et six régions où nous ne serons plus en situation de le faire. Pourquoi vos discussions bloquent-elles ? Un certain nombre de gens chez « les Républicains » considèrent que trois têtes de liste sur 13 régions, c’est trop. Ils ont sans doute encore trop le prisme de ce qu’était l’UMP : la volonté d’être un parti unique. Les élections départementales ont pourtant montré qu’assumer la diversité de l’opposition, c’est cela qui est gagnant. Si les électeurs qui ne se reconnaissent pas dans l’UMP ne sont pas représentés, si on repart comme avant 2012, on ira à la défaite. En l’absence d’accord, présenteriez-vous un...
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