La rencontre avec le Président de la République a été utile dans le contexte d’unité nationale que nous souhaitons pour adapter notre droit à la lutte contre les terroristes qui nous font la guerre. Sur l’état d’urgence : nous avons indiqué au Président de la République notre souhait qu’il soit mieux encadré par la Constitution : d’abord par un contrôle parlementaire constitutionnalisé – mais aussi par une limitation dans le temps pour une durée de 4 mois au-delà de laquelle une nouvelle loi serait nécessaire. Nous souhaitons aussi l’interdiction pour le Chef de l’Etat de dissoudre l’assemblée nationale pendant l’état d’urgence. Sur la déchéance de nationalité : nous avons rappelé au Président de la République que nous tenions au respect de l’engagement pris lors du Congrès de Versailles et applaudi par la quasi-unanimité des parlementaires. Nous avons indiqué la réticence de la majorité de nos parlementaires pour les mesures de déchéances de nationalité qui renforceraient l’existence de deux catégories de Français et indiqué notre préférence pour que la déchéance de nationalité s’applique à tous les Français qui seraient coupables de crimes terroristes. Enfin, nous avons insisté sur le fait que notre arsenal ne devrait pas se contenter de mesures qui ne seraient que symboliques mais que nous devions également prévoir des peines complémentaires à l’instar de l’indignité nationale pour les Français qui sont partis apprendre la haine de la France et la barbarie du terrorisme dans les rangs de Daesh ou d’autres organisations de même nature. Jean-Christophe Lagarde Président de...
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