La Grande Bretagne a décidé de quitter l’Union Européenne. Cette secousse est lourde, d’abord pour le Royaume Uni pour qui les conséquences sont incalculables sur les plans politiques, économiques et même du point de vue de l’unité de leur pays. Elle effraie évidemment les élites européennes, qui n’ont rien vu venir et doivent désormais se remettre en question. Mais en fait, que le Brexit l’ait emporté ou pas est relativement secondaire, car l’Europe était de toute façon au pied du mur. Alors que l’UDI a toujours défendu une vision fédéraliste de l’Europe, le bal des hypocrites s’ouvre aujourd’hui sur son avenir. Mais que de temps et d’occasions perdus. Avec ou sans la Grande Bretagne, 27 ans après l’effondrement du rideau de fer, 24 ans après le Traité de Maastricht, 14 ans après la naissance de l’Euro, l’Europe est menacée de mort. En quelques années, l’Union Européenne a montré des limites qui ne sont plus supportables par nos peuples et qui nuisent à chacun de nos pays, à leurs intérêts, à leur souveraineté réelle, à la défense de nos modes de vie. La crise de l’Euro, la crise des migrants, la crise du terrorisme, la crise économique ont pratiquement eu raison de ce beau projet dans les opinions publiques du continent. Les extrémistes de droite et de gauche, les europhobes en tout genre et ceux qui ne s’étaient que résignés à subir l’Europe, en profitent pour faire croire que l’achever rendrait à nos peuples liberté, prospérité et sécurité. C’est un énorme mensonge ! Mais surtout ce serait une faute tragique que payeraient très cher les deux ou trois générations à...
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