13 septembre 2016 | Actu |
7 septembre 2016 | Actu, Médias |
Le député et président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde propose d’interdire toute clause obligeant un commerce à travailler un dimanche ou jour férié. L’affaire des pénalités faramineuses infligées à des commerçants du centre commercial Grand Var à La Valette près de Toulon peut-elle contribuer à faire évoluer la loi ? C’est en tout cas l’ambition du député-maire de Drancy et président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Choqué par cette histoire qu’il a apprise dans la presse, l’élu a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à « assurer le respect du principe de liberté du commerce et de l’industrie dans les contrats des groupements d’intérêt économique et à interdire toute clause obligeant les commerces à ouvrir les dimanches et jours fériés». Entretien. Peu de politiques ont pris position dans cette affaire, pourquoi vous en êtes-vous emparé pour faire une proposition de loi ? Je considère qu’il y a une faille dans le système. Je fais partie de ceux qui se sont battus pour qu’on ait une plus grande liberté du commerce, c’est-à-dire la possibilité pour un commerçant d’ouvrir le dimanche et les jours fériés, s’il le souhaite. Quand le commerçant est d’accord, que son personnel aussi et que celui-ci est mieux payé, il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir un jour exceptionnel. Mais là, c’est une histoire de fou ! Ce n’est plus une liberté du commerce mais une obligation de commercer le dimanche et les jours fériés. Et ça, c’est pénalisant aussi bien pour l’employeur qui travaille à perte, que pour les employés qui peuvent se retrouver à travailler un jour exceptionnel sans être mieux payés. C’est ridicule....