Une proposition de loi suite à l’affaire des pénalités de Grand Var

Une proposition de loi suite à l’affaire des pénalités de Grand Var

Le député et président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde propose d’interdire toute clause obligeant un commerce à travailler un dimanche ou jour férié. L’affaire des pénalités faramineuses infligées à des commerçants du centre commercial Grand Var à La Valette près de Toulon peut-elle contribuer à faire évoluer la loi ? C’est en tout cas l’ambition du député-maire de Drancy et président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Choqué par cette histoire qu’il a apprise dans la presse, l’élu a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à « assurer le respect du principe de liberté du commerce et de l’industrie dans les contrats des groupements d’intérêt économique et à interdire toute clause obligeant les commerces à ouvrir les dimanches et jours fériés». Entretien. Peu de politiques ont pris position dans cette affaire, pourquoi vous en êtes-vous emparé pour faire une proposition de loi ? Je considère qu’il y a une faille dans le système. Je fais partie de ceux qui se sont battus pour qu’on ait une plus grande liberté du commerce, c’est-à-dire la possibilité pour un commerçant d’ouvrir le dimanche et les jours fériés, s’il le souhaite. Quand le commerçant est d’accord, que son personnel aussi et que celui-ci est mieux payé, il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir un jour exceptionnel. Mais là, c’est une histoire de fou ! Ce n’est plus une liberté du commerce mais une obligation de commercer le dimanche et les jours fériés. Et ça, c’est pénalisant aussi bien pour l’employeur qui travaille à perte, que pour les employés qui peuvent se retrouver à travailler un jour exceptionnel sans être mieux payés. C’est ridicule....
Gabon : Manuel Valls demande le recomptage des voix : il faut aller plus loin !

Gabon : Manuel Valls demande le recomptage des voix : il faut aller plus loin !

Manuel Valls a demandé ce matin un nouveau comptage des voix de l’élection présidentielle contestée au Gabon. Evidemment il faut un recomptage, tout le monde sait que le résultat est frauduleux. La France, l’Union Européenne, les Etats Unis la communauté internationale avaient déjà demandé la publication des résultats par bureau de vote. M. Ali BONGO s’y refuse pour tenter de cacher des manipulations grossières dans son fief. En démocratie personne ne pouvant atteindre 90% des voix avec 99% de participation. Refuser tout recomptage en arguant que la loi électorale ne le prévoit pas ne peut valoir d’argument. Si cette situation perdure, le pays menace de sombrer dans la guerre civile. Monsieur BONGO ne peut pas se maintenir au pouvoir contre près de 60% de son peuple. Nous avons 15 000 ressortissants français sur place, dont, pour certains, nous sommes sans nouvelles. La victoire de Jean Ping doit être reconnue. Si on veut éviter un bain de sang, la communauté internationale, au premier rang duquel la France, doit réagir avec encore plus de vigueur. Je demande donc au Président de la République d’exiger que : – les résultats par bureau de vote soient publiés avant demain soir, 20h00 par M. Ali BONGO ou qu’il accepte sa défaite. – que les prisonniers politiques arrêtés depuis les résultats du scrutin soient immédiatement libérés. S’il refuse, la France doit en tirer dès aujourd’hui toutes les conséquences, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire lorsque Laurent GBAGBO tentait de voler la victoire du Président OUATTARA. Si Monsieur BONGO refuse, je demande à François HOLLANDE que la France reconnaisse M. Jean PING comme Président élu...
« Comment peut-on appeler à la recomposition de la vie politique française, et quand quelqu’un marque sa rupture avec F. Hollande dire : ‘vous, on ne veut pas vous parler’ ? »

« Comment peut-on appeler à la recomposition de la vie politique française, et quand quelqu’un marque sa rupture avec F. Hollande dire : ‘vous, on ne veut pas vous parler’ ? »

Wendy Bouchard • Vous avez entendu Catherine Nay à l’instant : tuer le père en politique, ce qui peut être extrêmement violent, brutal, c’est fondateur et nécessaire ? Jean-Christophe Lagarde • Je ne sais pas si c’est fondateur et nécessaire, on voit malheureusement que c’est un réflexe pavlovien de beaucoup de gens. J’ai contribué avec Jean-Louis Borloo à la création de l’UDI, je n’ai en rien eu besoin de tuer Jean-Louis Borloo ! Je regrette d’ailleurs son départ, et je continue à avoir d’excellentes relations avec lui, et souvent, encore ces derniers jours, des échanges avec lui. Il est important d’avoir une filiation en politique, pour savoir d’où l’on vient pour pouvoir définir où l’on va, pour avoir un peu de constance. C’est mieux que d’assassiner son père comme Marine Le Pen ou quelques autres. Wendy Bouchard • Mais certains vous reprochent, chez vous à l’UDI, un imbroglio en tout cas beaucoup de confusion, vous qui ne tarissez pas d’éloges sur Emmanuel Macron, vous qui lui avez même tendu la main, considérant qu’il était centro-compatible. Je pense à Hervé Morin qui dans le Parisien aujourd’hui s’exprime : « comment peut-on dire après la démission de Macron qu’on pourrait faire cause commune à la présidentielle ? Avant de s’exprimer, la moindre des choses aurait été d’en parler devant les instances de l’UDI, vous engagez notre parti dans une discussion avec Macron, c’est un renversement d’alliances » dit Hervé Morin. Vous trahissez votre propre camp ce-faisant ? Jean-Christophe Lagarde • D’abord, il n’est pas question d’un renversement d’alliances. Vous savez, c’est d’intérêt très marginal. En général, quand on veut faire parler de soi, il vaut mieux dire du mal de son propre...
Gabon : la France et la communauté internationale doivent prendre leurs responsabilités

Gabon : la France et la communauté internationale doivent prendre leurs responsabilités

  Les élections présidentielles au Gabon donnent lieu à une véritable révolte dans ce pays, tant le trucage des résultats est évident pour tous les citoyens gabonais, comme pour tous les observateurs internationaux. Sans la fraude massive organisée par M. Ali BONGO dans sa province natale du Haut Ogooué, M. Jean PING a clairement gagné cette élection avec près de 60% des voix. La France, l’Union Européenne, la communauté internationale ont demandé qu’on recompte les voix, ou à tout le moins qu’on publie les résultats par bureau de vote. M. Ali BONGO s’y refuse pour tenter de cacher des manipulations grossières dans son fief, en démocratie personne ne pouvant atteindre 90% des voix avec 99% de participation. C’est cette situation qui précipite le pays au bord de la guerre civile, on ne peut pas se maintenir au pouvoir contre 60% de son peuple. Il est encore temps d’éviter un bain de sang si la communauté internationale, avec la France au premier rang, réagit vite et avec vigueur dés aujourd’hui. La France doit exiger que : – les résultats par bureau de vote soient publiés avant ce soir 20h00 par M. Ali BONGO ou qu’il accepte sa défaite.  – que les prisonniers politiques arrêtés depuis les résultats du scrutin soient immédiatement libérés. S’il refuse, la France doit en tirer dés aujourd’hui toutes les conséquences, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire lorsque Laurent GBAGBO tentait de voler la victoire du Président OUATTARA. S’il refuse, je demande à François HOLLANDE que la France reconnaisse dès ce soir M. Jean PING comme Président élu du Gabon, et d’entraîner l’Union Européenne et l’ONU dans...
« L’opposition ne peut pas vouloir faire croire qu’il suffirait de changer de président pour que la menace terroriste et la guerre disparaissent. »

« L’opposition ne peut pas vouloir faire croire qu’il suffirait de changer de président pour que la menace terroriste et la guerre disparaissent. »

Atlantico: Comment se passe cet été – qui aura marqué la France –  à Drancy, la commune de Seine Saint Denis dont vous êtes le maire et qui accueille une forte proportion de population immigrée ou d’origine arabo-musulmane ? Où en sont les relations entre les gens ? Comment cette population a-t-elle réagi/régit-elle aux dernières attaques terroristes à caractère islamiste survenues en France ? Jean-Christophe Lagarde : Cette population réagit comme le reste de la population française, avec de l’inquiétude et de la colère. L’inquiétude concerne la répétition des actes barbares auxquels nous faisons face depuis un an et demi, mais également la crainte d’être pointée du doigt. Pour ce qui est de la colère, elle est double : elle est tournée contre ces actes barbares, mais également – même si cela s’est calmé après l’attentat de Saint-Etienne du Rouvray –contre les représentants de la communauté musulmane qui ne réagissaient pas suffisamment à leurs yeux pour se démarquer des terroristes de Daech mais également pour affirmer leur propre rôle, la part qu’ils doivent et souhaitent prendre dans cette guerre qui nous est livrée. La caractéristique de la communauté musulmane est de ne pas être organisée, de ne pas avoir de lieux pour se rencontrer. Pour la communauté musulmane, comme pour la communauté nationale, un catalyseur est nécessaire, et ce catalyseur peut venir d’une initiative de personnalités de cette communauté, connues et crédibles, comme on l’a vu avec l’appel lancé dans le JDD. Concernant les réactions suite aux différentes attaques terroristes à caractère islamiste en France, une partie minoritaire a pu dénoncer les attentats deCharlie Hebdo tout en affirmant que le journal s’était quand...