La Grande Bretagne a décidé de quitter l’Union Européenne. Cette secousse est lourde, d’abord pour le Royaume Uni pour qui les conséquences sont incalculables sur les plans politiques, économiques et même du point de vue de l’unité de leur pays. Elle effraie évidemment les élites européennes, qui n’ont rien vu venir et doivent désormais se remettre en question. Mais en fait, que le Brexit l’ait emporté ou pas est relativement secondaire, car l’Europe était de toute façon au pied du mur. Alors que l’UDI a toujours défendu une vision fédéraliste de l’Europe, le bal des hypocrites s’ouvre aujourd’hui sur son avenir. Mais que de temps et d’occasions perdus. Avec ou sans la Grande Bretagne, 27 ans après l’effondrement du rideau de fer, 24 ans après le Traité de Maastricht, 14 ans après la naissance de l’Euro, l’Europe est menacée de mort. En quelques années, l’Union Européenne a montré des limites qui ne sont plus supportables par nos peuples et qui nuisent à chacun de nos pays, à leurs intérêts, à leur souveraineté réelle, à la défense de nos modes de vie. La crise de l’Euro, la crise des migrants, la crise du terrorisme, la crise économique ont pratiquement eu raison de ce beau projet dans les opinions publiques du continent. Les extrémistes de droite et de gauche, les europhobes en tout genre et ceux qui ne s’étaient que résignés à subir l’Europe, en profitent pour faire croire que l’achever rendrait à nos peuples liberté, prospérité et sécurité. C’est un énorme mensonge ! Mais surtout ce serait une faute tragique que payeraient très cher les deux ou trois générations à...
• Article du Télégramme • L’heure est aux grandes manoeuvres dans les états majors politiques. En ligne de mire : les législatives de 2017. Après la visite d’Alain Juppé et avant celle de Nicolas Sarkozy pour les Républicains, Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, était à Rennes, hier. À ses côtés, des cadres du parti en Bretagne, parmi lesquels le député de Fougères (35) Thierry Benoît et le maire de Chantepie (35) Grégoire Leblond. Deux élus qui seront sans aucun doute investis par leur parti, la commission d’investiture devant se prononcer avant le 28 juin. « Car nous aurons des candidats en France dans toutes les circonscriptions où des députés de gauche ou du FN sont sortants, annonce Jean-Christophe Lagarde. Il nous faut pour la Bretagne la meilleure représentation humaniste qui soit ». NDDL : « La chienlit organisée au sommet de l’État » Son passage dans la capitale bretonne a donné l’occasion au dirigeant centriste d’aller à la rencontre de commerçants rennais, victimes des casseurs lors des manifestations anti-loi Travail. Et de dérouler son discours autour de ce qu’il nomme « l’effondrement de l’État » sous la présidence de François Hollande. « Un désastre pour les Français. Si la police n’est pas capable d’arrêter les casseurs, c’est parce qu’on ne leur a pas donné les consignes pour les arrêter. Il y a un laisser-faire de l’État, qui n’a plus d’autorité ». Pour ce qui est de la gestion du dossier Notre-Dame-des-Landes « c’est la même chose que pour les manifestations anti loi El-Khomri. C’est la chienlit organisée au sommet de l’État », selon Jean-Christophe Lagarde. Quant au référendum local...
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