Calais : Jean-Christophe Lagarde dénonce les «larmes de crocodiles» des élus LR

Calais : Jean-Christophe Lagarde dénonce les «larmes de crocodiles» des élus LR

Le président de l’UDI revient sur les propositions de Bernard Cazeneuve sur la répartition des migrants et sur les réactions «disproportionnées» de la droite. Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, pourfend les réactions de ses alliés du parti Les Républicains qui s’opposent au projet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de répartir les migrants de Calais sur l’ensemble du territoire. Pour lui, leur refus d’accueillir ces réfugiés sur leur territoire est inacceptable. La solution de Bernard Cazeneuve vous paraît-elle adaptée? A l’évidence, oui. De toute façon, il n’y en a pas d’autres. On ment aux Français quand on dit qu’on va envoyer les migrants en Angleterre alors que celle-ci n’en veut pas. Par ailleurs, on nous dit que 80% des migrants accueillis à Calais sont admissibles au droit d’asile, il faut donc les répartir pour éviter justement que s’installe une zone de non-droit sur le territoire français. Il est inadmissible de laisser perdurer la «jungle». Alors oui, je suis favorable à la proposition de Bernard Cazeneuve. Il n’y a pas d’autres moyens de faire. Dois-je rappeler qu’au cours de ce quinquennat, plus d’un million de personnes a été accueilli sur le territoire? Là nous parlons simplement de 12000 personnes à répartir sur l’ensemble des communes de France. Cette répartition des migrants sur toute la France va-elle, comme certains l’affirment à droite, contribuer à nourrir un peu partout un vote FN ? Les images de Calais suffisent chaque jour à nourrir le vote FN. Et cette dissémination ne va pas faire naître partout en France des petits Calais. Je le répète, il s’agit de 12 000 personnes réparties sur 36 000 communes…...
Une proposition de loi suite à l’affaire des pénalités de Grand Var

Une proposition de loi suite à l’affaire des pénalités de Grand Var

Le député et président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde propose d’interdire toute clause obligeant un commerce à travailler un dimanche ou jour férié. L’affaire des pénalités faramineuses infligées à des commerçants du centre commercial Grand Var à La Valette près de Toulon peut-elle contribuer à faire évoluer la loi ? C’est en tout cas l’ambition du député-maire de Drancy et président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Choqué par cette histoire qu’il a apprise dans la presse, l’élu a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à « assurer le respect du principe de liberté du commerce et de l’industrie dans les contrats des groupements d’intérêt économique et à interdire toute clause obligeant les commerces à ouvrir les dimanches et jours fériés». Entretien. Peu de politiques ont pris position dans cette affaire, pourquoi vous en êtes-vous emparé pour faire une proposition de loi ? Je considère qu’il y a une faille dans le système. Je fais partie de ceux qui se sont battus pour qu’on ait une plus grande liberté du commerce, c’est-à-dire la possibilité pour un commerçant d’ouvrir le dimanche et les jours fériés, s’il le souhaite. Quand le commerçant est d’accord, que son personnel aussi et que celui-ci est mieux payé, il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir un jour exceptionnel. Mais là, c’est une histoire de fou ! Ce n’est plus une liberté du commerce mais une obligation de commercer le dimanche et les jours fériés. Et ça, c’est pénalisant aussi bien pour l’employeur qui travaille à perte, que pour les employés qui peuvent se retrouver à travailler un jour exceptionnel sans être mieux payés. C’est ridicule....