« Le maire de Chambéry doit arrêter son caprice »
Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, était ce matin à Chambéry pour inaugurer le local de campagne de Christelle Favetta Sièyes. La conseillère départementale UDI a été investie dans la 4e circonscription dans le cadre de l’accord national conclu entre Les Républicains et le parti centriste. Sauf qu’Alexandra Turnar, conseillère municipale LR de Chambéry maintient sa candidature, soutenue par le maire de la ville, Michel Dantin. Jean-Christophe Lagarde a demandé à la « dissidente » de se retirer et « à prendre ses responsabilités » pour éviter des primaires face à la députée PS sortante Bernadette Laclais : « Le maire doit surmonter sa déception et arrêter son caprice ».
Outre son investiture, Christelle Favetta Sièyes a maintenant d’autres atouts dans sa manche en Savoie. Le sénateur LR, Michel Bouvard et le député LR sortant de la 2e circonscription, président du conseil départemental, Hervé Gaymard, lui apportent un soutien officiel.
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« Pour gouverner, il nous faut 289 députés »
Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) est venu à Embrun avec un double objectif : soutenir la candidature de François Fillon à la présidentielle, celle de Chantal Eyméoud aux législatives.
Le président de l’UDI embraye sur les candidatures aux législatives : « C’est eux qui, sur leur territoire, sont en capacité de rassembler. Chantal Eyméoud, à la région, est en charge de l’installation d’entreprises, du patrimoine, de la politique régionale de la montagne. Elle est qualifiée parce qu’elle connaît par cœur cette circonscription. » Jean-Christophe Lagarde a aussi promu la « féminisation » que pourrait apporter Chantal Eyméoud à l’Assemblée.
Quant à la dissidence d’Arnaud Murgia, candidat investi par Les Républicains avant que l’UDI ne passe un accord, le président du parti assène : « Il y a de tels enjeux devant nous que les déceptions lors des investitures, ça ne doit pas conduire à l’échec. La division, c’est un risque d’échec : il n’y a pas de place pour les caprices. Pour gouverner, il faut 289 députés. Imaginez que le 18 juin au soir, on ait 288 députés UDI et Républicains et qu’il y en ait un qui manque à l’appel. Quand on prétend être responsable, on revient à la raison. »