« Selon l’ensemble des estimations, il semble que le non l’ait emporté en Grèce. Ce vote est naturellement légitime, il a des conséquences dont la première est que la présence de la Grèce dans la zone euro n’est, à terme, plus praticable.
Comme je l’ai suggéré il y a déjà plusieurs mois, il faut procéder à une sortie organisée de la Grèce de la zone euro.
Ce vote grec engage les grecs et leur gouvernement, il ne saurait engager les Français ni leur gouvernement, pas plus que les 18 pays membres de la zone euro.
Ce referendum ne peut pas valoir injonction pour les peuples européens de continuer à payer pour l’Etat grec qui se refuse obstinément à procéder aux reformes qui seules peuvent assurer sa stabilité.
Monsieur François Hollande n’a en aucun cas un mandat pour aggraver la situation budgétaire de la France et endetter les Français pour les 20 ans qui viennent.
Je demande solennellement que tout nouveau plan d’aide à la Grèce soit soumis à un vote préalable des deux chambres du parlement Français. »